Direction: Mimizan; Une envie de voir l’océan et de humer l’odeur des pins et ensuite direction l’Espagne en longeant, autant que possible, la côte.

Les choses ne sont pas toujours aussi simples, un changement de vitesse et la pédale d’embrayage reste collée au plancher…?! Oups…?!  Tant que le véhicule roule, je peux toujours passer un rapport au bon régime moteur… « pourvu qu’il n’y ait pas de stop » me suis-je dit. Les routes des Landes étant ce qu’elles sont: longues, ennuyeuses et surtout bien droites, j’avais suffisamment de visibilité pour trouver un emplacement afin d’y garer, pas loin de quinze mètres de véhicule et remorque. Sauvé des eaux à Solférino, j’ai pu échouer « la nef » devant un océan de verdure, un pré fraîchement tondu par les services municipaux, l’endroit idéal pour tomber en panne.

Première opération, aller voir la mairie toute proche pour leur signifier que nous sommes immobilisés de force et que nous partirons après réparation.

Deuxième opération voir l’origine des ennuis, après recherche et réflexions, ou le contraire, le plus mince de nous deux, se glisse sous le camion et découvre : « le poteau rose « ou : « le pote aux roses » enfin quelque chose de ressemblant et qui n’était autre qu’un tuyau percé; Ayant fait la moitié du boulot on appelle les pros: le garage MAN de Mont-de-Marsan. Après, renseignements, photos, coups de téléphone, délibérations pour savoir ce qui serait le mieux car il ne faut pas oublier que « la nef » est âgée (26 ans),  on nous envoie « Supermécano » super sympa, capable de se glisser entre le pont et le plancher avec le sourire et dans la flotte. Il nous remplace le tuyau par du rigide, les nouveaux véhicules sont en flexibles, l’avantage, c’est que l’on peut réparer partout dans le monde; L’idéal pour nous. On fait un tour au garage, un petit bilan de santé et on repart rassuré direction l’Espagne.